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Artisanat : De la déco alternative avec Palette GraphiK

Le 22/11/2021 0

L’aventure Palette GraphiK a commencé il y a 6 ans pour Alenka Macko, avec une idée simple, utiliser du bois de seconde main pour en faire des objets décoratifs

Nous avons rencontré Alenka Macko dans sa boutique du 20 Rue Dusevel à Amiens. L’ébeniste a comme qui dirait « la bougeotte », lorsqu’elle n’est pas dans son atelier les vendredis, samedis et dimanches. Le reste de la semaine, « ce qui me plait c’est de fabriquer quelque chose qui n’existe pas, qui sort de ma tête » dit-elle.

Palette Graphik (photo Elie Leber pour Dicila)

Cela fait bientôt six ans qu’elle donne vie à son imagination. Après avoir suivi une formation en ébénisterie, Alenka Macko commence par réaliser des caisses de rangement pour enfant, puis se diversifie avec des meubles de déco et de la quincaillerie. Elle vend d’abord ses créations sur la plateforme en ligne « a little market » et se fait connaitre dans des salons et des expositions d’artisan. Avant d’ouvrir il y a deux ans une « boutique éphémère », qui n’a finalement jamais fermé. Car ce qu’elle pensait être un « effet de mode » survit au temps comme le bois à partir duquel elle travaille.

Upcycling

Palette GraphiK est à deux pas de la Cathédrale d’Amiens (Photo Elie leber)Légende

Alenka Macko se sert de bois recyclé. Elle récupère des planches, du bois de coffrage ou encore des palettes que des entreprises locales n’utilisent plus. Ce n’est pas un bois d’œuvre, il y a donc un travail de démontage, déclouage et de séchage à réaliser avant de pouvoir l’utiliser. C’est un bois qui « bouge énormément, il faut qu’il ait séché au moins une saison chaude, c’est-à-dire 6 à 8 mois, pour plus qu’il ne bouge. Les palettes sont imparfaites, donc il faut apprendre à déconstruire ce que l’on a appris pour pouvoir travailler ce bois-là ». Il n’y a que pour la quincaillerie, qu’Alenka Macko utilise des éléments neufs, pour l’électrique des lampes par exemple.

« Le bois c’est une matière que j’affectionne tout particulièrement, ça vie, ça prend des couleurs selon que l’on met un vernis ou une huile ça prend une couleur différente, c’est une matière plaisante à travailler, pourquoi je ne sais pas, mais lorsque l’on est piqué par le travail du bois c’est une matière qu’on a en nous » confie Alenka Macko.

« C’est une matière qui a déjà eu une première utilité, elle est assez complexe à travailler, c’est plaisant, parce qu’il faut toujours faire avec le morceau de bois qui va se présenter, parfois c’est très simple et d’autres moments c’est un casse tête, il y a des fissures, des tâches, comme une personne qui aurait des défauts, on est tous un peu comme ça et ce bois là représente bien les défauts des humains, les rebus de bois on peut en faire quelque chose de bien ».

 

Artisanat

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