Pour que ce lien privilégié puisse s’établir avec les œuvres, la restauratrice doit faire preuve d’une grande humilité, « le but ce n’est pas de décaper, on parle d’allégement de vernis, il faut savoir jusqu’où l’on va. Par exemple certaines œuvres n’ont pas de vernis donc le travail de restauration s’arrêtera au dépoussiérage et au décrassage. Il faut respecter la volonté de l’artiste, on doit rester neutre et ne pas imposer ses propres envies. Il y a une déontologie professionnelle, on ne travaille qu’avec des matériaux réversibles et adaptés à la restauration ». Pour toutes ces raisons, Martine Gasnier déconseille fortement aux novices de s’essayer à la restauration, au risque de causer des dégâts parfois irréversibles, « une fois, un très joli portrait de jeune femme de Saint-Pétersbourg s’est transformé en cuissot de jambon (sic) » sourit-elle. Aujourd’hui, Martine met à profit l’expérience qu’elle a accumulé dans son travail et n’hésite pas à partager son savoir-faire et sa passion avec les autres.
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