L’entreprise amiénoise, installée à la pépinière Amiens le Lab, a vu le jour suite à la loi Alur du 24 mars 2014. Cette dernière rend obligatoire pour tous les agents immobiliers titulaires de la carte professionnelle, le suivi d’une formation continue d’une durée minimale de 14 heures par an ou de 42 heures pendant trois années consécutives d’exercice, sans quoi, ils ne peuvent plus exercer leur activité. La formation loi Alur obligatoire peut faire l’objet d’un remboursement. EFISIO met en place les dossiers de financement pour obtenir le remboursement des professionnels de l’immobilier.
Fanny, Adrien et Charles, tous trois formateurs, saisissent l’opportunité en 2017 de lancer leur propre organisme de formation. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, « on aime l’entrepreneuriat, on aime être indépendant » affirme Charles Gotty. « Ce qui nous a permis de démarrer c’est qu’Adrien et Fanny sont juristes et aujourd’hui le métier d’agent immobilier c’est avant tout des contraintes juridiques » détaille-t-il. Depuis, les trois associés ont élargi leur champ d’action et proposent d’autres formations, toujours dans l’immobilier.
« Ce n’est pas la crise qui nous a fait travailler plus, c’est la crise qui nous fait travailler mieux »
Charles Gotty
La structure dispense des formations pour les agents immobiliers dans le cadre de la loi Alur et des formations pour les personnes qui souhaitent se lancer dans le domaine de l’immobilier. Ces formations sont dispensées partout en France. « On fait des formations sur l’ensemble des thématiques qui sont liées à l’immobilier, donc ça va de la transaction immobilière, à la gestion immobilière, en passant par les baux commerciaux » explique Charles. Situation sanitaire oblige, les formations sont dispensées en e-learning sur la plateforme de formation ou lors de classes virtuelles.
L’enseignement en distanciel s’est développé lors du premier confinement, « on avait déjà l’e-learning avant la crise, explique Charles, ça nous a mis le pied à l’étrier pour la classe en visio, parce que ce n’était pas du tout présent en formation professionnelle. En une semaine on a passé toutes nos formations qui étaient en présentiel, en distanciel. Ça a un avantage pour nous parce que l’on forme beaucoup plus de monde, on a moins de déplacements, moins de trajets et en réalité c’est un gain de productivité. Ce n’est pas la crise qui nous a fait travailler plus, c’est la crise qui nous fait travailler mieux. »