Bon. Voilà... Les voyelles et les consonnes s’impriment! Enfin. Plus de 2 ans à batailler, ramer, emmener, imaginer et vaincre les doutes et les peurs pour que s’encre ce premier numéro de Dicilà.
Enfin, les lettres se posent sur ce papier, les images colorent les feuilles et la vie se distille. Un compte-goutte aux saveurs humaines, aux plaisirs de sourire, de rencon- trer et de croire en demain. À se poser, sans s’opposer, mais se porter, se construire dans les mots des autres.
Les autres, les Fe(Ho)mmes, ceux qui permettent à une vie de s’établir, de partager et de transmettre. Comme un lien, indéfectible, comme un fil d’Ariane qui se tisse, ce lien générationnel, d’une mère et sa quiche lorraine, d’Helyette et les cigares au miel, de « pères » novateurs et entrepreneurs.
Comme ceux que j’ai rencontrés et qui, par leur partage, m’ont appris et on fait de moi parfois un artiste, un photographe, un journaliste... Thomas Groslier, Gilles Touati, Teddy Henin et Pierre Trochet, sans le savoir ou en le sachant un peu, vous m’avez tant apporté. Mes enfants, aujourd’hui, Elie et Rosalie, suivent une voix que vous m’avez murmurée. L’incidence d’un prêt, d’un rhum, de notes de jazz ou de couleurs ont fait l’homme que je suis.